ORAÏA ET LES ELEMENTS

Le lien entre ORAÏA et les éléments Terre, Air, Eau et Feu ne s'est pas fait à posteriori.

En effet, une des pistes de recherche évoquée en amont de la création du jeu était de développer un meilleur contact avec la matière, avec les éléments premiers.
Pour plus de détails, voir ORAÏA, l'histoire

Après la vision nocturne de Pascal ROBERT, de nombreuses questions se sont posées, parmi celles-ci :
- quel rapport avec les éléments ?

Sur le plan matériel, manifestement pas grand chose, sinon que Pascal avait "vu" le jeu fabriqué en bois.
Ni Pascal ni moi n'étions "spécialistes" de cette approche. Malgré tout, nous percevions une possible cohérence sur un plan symbolique. Après avoir sollicité le regard d'une amie plus au fait de ces questions, nous sommes arrivés à la proposition suivante :
Les pions bleus représentent la féminité, l'Eau ; les pions rouges, la masculinité, le Feu ; le plateau, la Terre, le "lieu" d'où l'on vient et où l'on retournera; le disque mobile, l'Air, l' "espace" de la vie (d'une vie ?).
Le cheminement vers le centre avec le retournement serait le cheminement personnel intérieur d'exploration de nos parties noires, cachées, leur acceptation et leur transcendance; le "plein de couleur", la libération de toute l'énergie employée jusqu'alors à "maintenir le couvercle de la cocotte minute", énergie qui serait dés lors au service de la vie. Paraît-il, on retrouve cette symbolique du retournement dans les "pirouettes des anges" sculptées sur les chapiteaux des églises.

Tout ceci n'est qu'une proposition.
          ORAÏA est un jeu de stratégie abstrait.
                    Libre à chacun de choisir son "film" !

Bon jeu, bon cinéma.

NB : vous avez été plusieurs à nous faire remarquer que, suivant les cultures, il existe d'autres symboliques, exposant d'autres relations éléments/couleurs/comportements, pour certaines intégrant plus d'éléments.

Vos commentaires et éclairages nous intéressent.
je contacte les créateurs.

Pour plus de détails, voir ORAÏA, le jeu vu par ses créateurs/1996.